Anno 117 - Un très bon cru
Après le triomphe d'Anno 1800, Ubisoft Mainz avait l'embarras du choix pour poser ses valises dans un nouveau contexte historique. Et c'est finalement dans la Rome antique, en pleine Pax Romana de l'an 117 après J.-C., que le studio nous invite à bâtir notre empire. Un choix qui tranche radicalement avec la révolution industrielle du précédent opus. Cette plongée dans l'Antiquité parvient-elle à captiver autant que son illustre prédécesseur ? Réponse après plusieurs dizaines d'heures passées à romaniser des provinces, ériger des aqueducs et serpenter dans les intrigues sénatoriales.
La campagne d'Anno 117 nous propulse en l'an 117 après J.-C., au cœur de cette fameuse Pax Romana qui a permis à l'Empire de prospérer pendant près de deux siècles. On y incarne un jeune gouverneur romain fraîchement nommé, et exilé aux confins d'un empire en pleine expansion. L'histoire nous mène d'abord en Albion – la Grande-Bretagne actuelle – où l'on doit choisir entre romaniser les populations celtes locales ou respecter leurs traditions ancestrales. Ces choix ne sont pas juste cosmétiques. Romaniser ou préserver les coutumes locales influence directement le développement économique, l'accès aux ressources, et même les relations avec les différents empereurs qui dirigent Rome pendant notre progression. Une mécanique simple sur le papier, mais redoutablement efficace qui donne à chaque province une vraie personnalité. La campagne dure une...
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